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Revue de Presse 2018

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03
Oct

Les signaleurs du Tour Boischaut Champagne Brenne réunis

Signaleurs

Les bénévoles du Tour BCB.

Dimanche, le président du Boischaut Champagne Brenne (BCB), Jean-Pierre Gontier, avait invité les signaleurs de l’épreuve cycliste du Tour Boischaut Champagne-Brenne 2018, à partager un barbecue, place du Champ-de-Foire, pour les remercier de leur participation et leur fair-play face à des conducteurs parfois irascibles.
Une journée agréable, qui a permis de faire le point et de préparer la prochaine épreuve, le 20e Tour Boischaut Champagne-Brenne 2019.

La Nouvelle République Les signaleurs du Tour Boischaut Champagne Brenne réunis
Article de la Nouvelle République
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12
Juin

Le policier Labussière a fait main basse sur le BCB

Nicolas Labussiere

Nicolas Labussière et ses coéquipiers ont contrôlé le contre-la-montre, samedi.

Nicolas Labussière, bien aidé par ses quatre coéquipiers, s’est offert un beau cadeau d’anniversaire avec deux jours d’avance. Le vainqueur du 19e tour Boischaut-Champagne-Brenne aura en effet 38 ans ce mardi 12 juin.
Labussière a déjà une belle carrière derrière lui : « J’ai couru dix ans en élite dans les grandes années de l’équipe de la Police. Des années où j’ai gagné des courses. Surtout au sprint ! » Il tourne le dos au haut niveau en 2009 et continue depuis sa carrière pour le plaisir avec son club du VC Angoulême et avec l’équipe de la Police qui « nous détache quelques jours pour participer à des épreuves. »
Après avoir franchi la ligne d’arrivée dimanche en fin d’après-midi à Châtillon-sur-Indre, il rappelait l’objectif de son équipe au départ de l’ultime étape : « On avait une belle équipe et on a fait un bon Tour. Après ma victoire de samedi et notre contre-la-montre victorieux, on s’est dit qu’il ne fallait pas s’éparpiller et donner la priorité au classement général. Si on pouvait conserver nos places, ce serait du bonus. Il fallait contrôler ! »
Une tactique bien suivie jusqu’au coup de force d’un trio parti eu 27e kilomètre. Des frayeurs chez le leader ? « Non. On savait qu’on pouvait revenir. On a fait un tempo derrière eux. On a remis en route quand ils ont eu deux minutes. Mes équipiers ont fait un boulot monstre. Comme la veille d’ailleurs ! Après, il fallait suivre les coups et prendre les bonnes roues. »
La poursuite de sa carrière, Nicolas Labussière la voit d’avantage dans la police que dans le vélo. Cependant, un objectif se profile à l’horizon : « Le championnat d’Europe de la Police se déroulera en Belgique en septembre. Voilà quatre ans, on avait été champion. On va essayer de faire la même chose. On essaie actuellement de mettre une équipe en place. »
Pour conclure, il émet un avis sur l’organisation : « J’ai côtoyé un certain niveau. Je peux comparer les organisations. Celle du BCB est très, très bonne. La sécurité est au top. Les coureurs l’apprécient beaucoup. Il n’y a rien à redire. Si l’an prochain je peux revenir avec mon club d’Angoulême, ce sera avec plaisir. »
Un avis qui ira droit au cœur de Jean-Pierre Gontier et de toute son équipe du VC Châtillon.

Correspondant NR : Christian Adam

La Nouvelle République Le policier Labussière a fait main basse sur le BCB
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12
Juin

“ Là, c’est le vrai cyclisme ”

Daniel Mangeas

Daniel Mangeas a pris le micro pour commenter le BCB aux côtés de Michel Malassenet.

Parrain du 19e tour Boischaut-Champagne-Brenne, Daniel Mangeas, “ la voix du Tour de France ”, livre son avis sur la course et le cyclisme en général.

Vous avait-on déjà demandé de parrainer une course de ce niveau ?
« Non. Je suis parrain d’un club mais c’est la première fois que je parraine une course comme le BCB. C’est un moment très sympa ! Au-delà du plaisir que j’ai eu de passer ces deux jours sur cette course, j’ai eu celui de retrouver Michel Malassenet, le speaker du BCB, avec qui j’ai travaillé sur des critériums professionnels. Tous les deux, on a été les deux derniers élèves de Guy Lux et Simone Garnier (rires). »

“ Découvrir les meilleurs amateurs ”

Quel sentiment vous inspire cette course ?
« J’aime le vélo sous toutes ses formes, quelles que soient les catégories. J’aime bien ce niveau car c’est le vrai cyclisme. On retrouve la base. C’est l’examen de passage de tout coureur. Par exemple, Marc Sarreau a couru ici. Il est devenu un bon coureur pro qui gagne. J’ajoute que je suis épaté de toute l’organisation. Dans une 2-3-J, avec cette qualité d’organisation, les coureurs doivent apprécier et prendre du plaisir. »
Que recherchez-vous dans ce genre de course ?
« Découvrir parfois avant qu’ils intègrent le peloton professionnel ceux qui sont les meilleurs amateurs. C’est un passage indispensable pour se révéler. Gagner le tour Boischaut-Champagne-Brenne représente quelque chose pour les coureurs. C’est en général ce genre de course où on peut avoir de belles révélations. C’est une pièce indispensable au puzzle cycliste. »
A quoi reconnaissez-vous ces futurs bons coureurs ?
« Dans les courses des professionnels, on connaît les valeurs. On sait ce que représentent les coureurs. Dans le peloton amateur, c’est un peu l’inconnue, mais en même temps c’est génial. Un futur bon coureur est celui qui prend des responsabilités. On voit s’il a du tempérament ou pas, s’il sait se placer. »
Quel regard portez-vous sur le cyclisme actuel ?
« Il y avait trois cents coureurs quand j’ai commencé au micro. Il y en a trois mille maintenant. Avec la mondialisation, il y a des coureurs que l’on ne voit que sur le Tour de France et qu’on ne revoit plus en France après. La concurrence internationale est très forte. Les stars du peloton courent beaucoup plus à l’étranger qu’en France. »
Avez-vous définitivement rangé votre micro ou intervenez-vous encore sur quelques courses ?
« Non. Je commente toutes les courses pro en France, le championnat de France, les critériums d’après-Tour, le Tour du Limousin, celui de Poitou-Charente. Je ne vais plus sur le Tour de France, Paris-Nice ou Paris-Roubaix. »
Le Tour de l’Avenir fait étape à Levroux, le 21 août. Serez-vous au micro pour commenter l’étape ?
« Non. Je suis pris par le tour de Poitou-Charente et aussi par le Grand prix de Plouay qui est une très grande épreuve où on retrouve les stars du peloton. »
Une course d’envergure nationale dans une petite ville où ce sera la fête, cela semble disproportionné. Qu’en pensez-vous ?
« Le sport cycliste dans une petite bourgade, il y a une vraie proximité qui permet à l’ambiance de se développer. La force du cyclisme, c’est d’être un sport populaire où l’on peut côtoyer les champions. On le voit avec la Tour de France. On le voit à une autre échelle avec le BCB. Une course, c’est un kaléidoscope ; il y a la caravane, l’ambiance, le public, les coureurs, les bénévoles. C’est une grande famille qui cohabite. »

Propos recueillis par correspondant NR : Christian Adam

La Nouvelle République Là, c’est le vrai cyclisme
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11
Juin

La Police a contrôlé l’allure

Clément Morichon

Morichon lève les bras après sa victoire, mais derrière, Labussière savoure déjà le gain du BCB.

Le Tour BCB s’est achevé sur la victoire de Morichon hier. Mais c’est Labussière (Police) qui remporte l’épreuve au terme d’une étape maîtrisée par son équipe.

Après un contre-la-montre par équipes qui a confirmé la domination de l’équipe de France de la Police, sans pour autant créer des écarts importants puisque six équipes étaient classées en une demi-minute, la troisième et dernière étape a été placée sous le contrôle des « policiers ». Le but ultime de celle-ci était de « contrôler et de garder le maillot jaune dans l’équipe », comme le confiait l’un d’eux avant le départ.
L’étape a connu quatre temps forts. Le premier confirmait la consigne : on ne laisse partir personne. Le peloton ne cédait rien et toute tentative était aussitôt réprimée. Pourtant, des attaques, il y en eut ! Elles prenaient une dizaine de secondes et le peloton revenait. La domination était impressionnante. Cela dura jusqu’au kilomètre 27 où un trio fit sauter le blocus.

Une échappée de 56 km !

Commençait le second temps fort. Raynaud (EC Clermont-Ferrand) plaçait une mine, entraînant dans sa roue Niéto (CG Orléans) et Chevrieux (Vineuil Sports). On s’entend bien, le rythme est élevé et l’écart augmente de cinq secondes au kilomètre. Il atteint ainsi une minute dix au sprint intermédiaire de Langé (km 38). A ce moment-là, le maillot jaune changeait virtuellement d’épaules pour se poser sur celles du coureur clermontois. La difficile ascension du Tertre aux bœufs à la sortie de Gehée (km 41) ne modifiait pas la progression des hommes de tête.
Derrière, personne ne semblait vouloir prendre la responsabilité de la poursuite. Pas même l’équipe de la Police qui avait la tunique à défendre. Labussière, le leader, nous a donné la réponse à l’arrivée : « On savait que jusqu’à deux minutes, on pouvait revenir sur eux. »
Et c’est après la traversée d’Écueillé (km 66) qu’on entra dans le troisième temps fort : celui de la chasse ! Le Team Touraine et la Police remettent du braquet et sortent du tempo du peloton. La réaction est efficace puisque la courbe de l’écart s’infléchit à la vitesse grand V. En dix bornes, le trio perd la moitié de son actif et ce qui devenait inéluctable arriva à la sortie de Villegouin (km 83) : le peloton mettait fin à une échappée qui aura ouvert la route pendant cinquante-six kilomètres. Il restait une vingtaine de kilomètres à couvrir et on attaquait le dernier temps fort. Un air de déjà-vu puisque les coureurs au maillot tricolore exerçaient à nouveau leur contrôle, aidés en cela par les grandes lignes droites qui condamnaient toute échappée. Alors qu’on allait vers un sprint massif, une cassure projeta seize hommes en avant. Morichon régla tout ce beau monde.
Labussière pouvait savourer sa victoire. Celle d’une équipe soudée autour de lui. Lorioux, qui avait manqué le bon wagon, rétrogradait à la 4e place, privant de ce fait l’équipe de la Police du triplé en occupant les trois marches du podium.

Correspondant NR : Christian Adam

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11
Juin

Labussière remporte le tour du Boischaut

Le tour Boischaut Champagne Brenne s’est déroulé ce week-end dans l’Indre. En voici les classements.
> 1re étape : 1. Labussière (Équipe de France Police), les 121,2 km en 2 h 52’ 34”, moyenne : 42,140 ; 2. César (USP Issoire) ; 3. Lorioux (Equipe de France Police) ; 4. Nedjari (VS Cacien) ; 5. Huguet (VS Chartres) ; 6. Saillard (VS Saint-Cyrien) ; 7. Graffin (Vélo-club Conlinois) ; 8. Chapin (Guidon crochu Veigné) ; 9. Philippe (EC Orléans) ; 10. Drouault (Saint-Vincent Lucé Bercé Cycliste)…
> 2e étape : 1. Équipe de France Police, les 12 km en 15’ 52” (moyenne : 45,36 km/h) ; 2. US Saint-Pierre-des-Corps à 13” ; 3. Team Touraine Cucliste à 16’’ ; 4. Saint-Vincent Lucé Bercé à 23” ; 5. USP Issoire à 33” ; 6. VS Saint-Cyrien à 34’’…
> 3e étape : 1. Morichon (Guidon crochu de Veigné), les 117,2 km en 2h 47’ 41” (moyenne : 41,936 km/h) ; 2. Saillard ; 3. Huguet (VS Chartres) ; 4. Plaisant (UC Orléans) ; 5. Augis (Sélection Loir-et-Cher) ; 6. Guéranger (Vélo-club conlinois ; 7. Blois (VS Chartres) ; 8. Lhote (VC Cacien) ; 9. Guillon (Saint-Vincent Lucé Bercé) ; 10. T. Millon (Team Touraine)…
> Général : 1. Labussière 5h 56’ 07” ; 2. Delory (Equipe de France Police) à 10”; 3. Coste (US Saint-Pierre-des-Corps) à 13” ; 4. Lorioux à 15” ; 5. T Millon à 16” ; 6. Guillon à 24” ; 7. S. Millon à 24” ; 8. Elan (Team Touraine) à 31” ; 9. Saillard à 34” ; 10. Rychter (VS Saint-Cyrien) à 37” ; 11. Artaud (USP Issoire) à 37” ; 12. Cailleau (Saint-Vincent Lucé Bercé) à 39” ; 13. Plaisant à 42” ; 14. Lhote (VS Cacien) à 44” ; 15. César à 49”.

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Edition de l'Indre et Loire