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Revue de Presse 2012

Vendredi 22 juin 2012 - La Nouvelle République

Un grand cycliste à l'honneur

Cycliste

Samedi matin, en marge du Tour Boischaut Champagne Brenne, qui faisait escale à Châtillon, Michel Hétroy, maire, a remis la médaille d'honneur de la ville à Roger Walkowiak, vainqueur du Tour de France 1956. Né en 1927 dans l'Allier, Roger Walkowiak fut cycliste professionnel dans les années 1950 et à la surprise générale il s'est imposé dans l'épreuve reine du Tour de France, devant les célébrités cyclistes de l'époque Coppi, Géminiani et autres Robic.

La Nouvelle République

 

Lundi 18 juin 2012 - La Nouvelle République

COURNON JOUE ET GAGNE

Le VC Cournon-d’Auvergne a pesé sur la 13 e édition. Amartin succède à Chadefaux et apporte au VC Cournon le premier doublé au palmarès.

Cournon

Kevin Amartin mène à un train d'enfer. Son club de Cournon a réalisé un festival. (Photos correspondant NR, Serge Vialle)

Le club auvergnat s'était fait couper l'herbe sous le pied samedi, Jamet (US Saint-Pierredes- Corps) coiffant Laffaire sur la ligne (NR de dimanche). Devancé une nouvelle fois par le club banlieusard tourangeau, dans le contrela- montre hier matin, il avait limité les dégâts en ne concédant que 17'' alors que le passif des autres formations dépassait les trente secondes.

Pour faire céder Jamet et ses coéquipiers, Michel Amartin, le directeur sportif, a élaboré une stratégie qui a été respectée à la lettre… et qui s'est avérée payante : attaquer chacun son tour pour éprouver les équipiers du porteur du maillot jaune. Kevin Amartin, 3e au général, figurait dans le groupe de treize, parti en début de 3e étape. Chabert prenait le relais et s'immisçait dans l'échappée à onze qui partait peu après. Il était encore de la suivante. Le sprint intermédiaire de Luçay-le-Mâle sonnait l'hallali. Laffaire faisait le sprint et ne se relevait pas. Dès le regroupement, Amartin contrait, accompagné de Thirouard (ES Auneau), Ecomard (Guidon du Crochu), Huguet (VC Thouars) et Loiseau (UCC Vivonne). Schwitzgabel (CC Mainsat) et Chabert arrivaient en renfort. On était au km 50 km et la course venait de se jouer.

Le grand chelem auvergnat

Les sept hommes de tête s'entendaient parfaitement. L'écart se creusait progressivement et dépassait la minute dix kilomètres plus loin. Une contre-attaque à sept sortait sans représentant de Saint-Pierre- des-Corps. Le passif du peloton montait à deux minutes. Le vainqueur du 13e BCB se trouvait devant !
Dans le dernier des trois tours de circuit autour de Baudres, Schwitzgabel attaquait violemment mais ne surprenait pas Amartin, Chabert et Thirouard. Dans un sprint rageur, le coureur de l'ES Auneau s'offrait une belle victoire.
Outre le classement général, le club auvergnat remporte les classements des grimpeurs et par équipe.

classements

Contre-la-montre par équipe Obterre - Châtillon : 1. US Saint-Pierre-dès-Corps, les 15,1 km en 18'51 (moyenne : 48,022 km/h) ; 2. VC Cournon à 17'' ; 3. Guidon du Crochu à 31'' ; 4. CC Mainsat à 52'' ; 5. UC Mehun - Saint-Florent à 58''.
3e étape Valençay - Baudres : 1. Thirouard (ES Auneau) les 107, 5 km en 2 h 40'39 (moyenne : 40,150 km/h) ; 2. Chabert (VC Cournon) ; 3. Schwitzgabel (CC Mainsat) à 3'' ; 4. Amartin (VC Cournon) à 5'' ; 5. Loiseau (UCC Vivonne) à 46'' ; 6. Ecomard (Guidon du Crochu) ; 7. Despeignes (VC Thouars) à 1'12 ; 8. Cormier (UCC Vivonne) ; 9. Gillain (Team 94) ; 10. Maison (CC Mainsat).
Général : 1. Amartin ; 2. Schwitzgabel à 33'' ; 3. Ecomard à 55'' ; 4. Thirouard à 1' ; 5. Jamet à 1'38 ; 6. Maison à 1'42 ; 7. Laffaire à 1'57 ; 8. Bonnet (UC Mehun - Saint-Florent) à 2'52 ; 9. Chabert à 3'19 ; 10. Chopier (ES Auneau) à 3'24.
Par points : 1. Thirouard. Espoirs : 1. Schwitzgabel.
Juniors : 1. Maison.
Départemental : 1. Lesèche (ACBB Issoudun).
Grimpeurs : 1. Cauty (VC Thouars).
Rushs : 1. Amartin.

à chaud

Thirouard, le vainqueur du jour : « On est partis tôt ; c'est ce qu'il fallait. Jamet est un bon coureur et il ne fallait pas attendre trop longtemps pour déjouer sa surveillance. Je n'avais pas trop d'objectif pour le général parce que j'étais loin au classement. C'est ma 2e victoire de la saison. Je suis heureux ! »
Schwitzgabel, 2e au général : « Je suis content. Mon objectif était de revenir sur le podium. Faire 2, je n'y croyais pas ! J'avais des restes de l'échappée de samedi et du contre-la-montre dans les jambes. J'ai attaqué pour éliminer Ecomard mais il n'y avait rien à faire contre Amartin qui mérite sa victoire. »
Jean-Pierre Gontier, l'organisateur : « Le bilan est positif ! Tout s'est bien passé au niveau de la participation et au niveau de la sécurité. Bien sûr, il y a des aléas à corriger mais ce n'est pas la priorité de l'organisation. On a eu une belle compétition, d'un bon niveau et on a eu un beau vainqueur. Sa victoire est la preuve que ce n'est pas forcément l'équipe qui a des gros favoris qui gagne ! »

Correspondant NR : Christian Adam

La Nouvelle République

" La victoire d'une équipe "

Amartin

Kevin Amartin vainqueur de la 13e édition.

Dès que les coureurs du VC Cournon-d'Auvergne ont franchi la ligne d'arrivée de Baudres, ils se sont précipités sur Kevin Amartin. Du haut de ses 22 ans, plutôt frêle, le jeune homme venait de remporter une belle victoire. Une victoire qu'il ambitionnait : « On a fait croire que Franck (Laffaire) était notre leader mais c'est moi qui voulais gagner ce BCB. C'est une course de marque, très prisée. Je suis super-heureux ! J'ai beaucoup été aidé par mes coéquipiers et en particulier par Sébastien Chabert qui figurait aussi dans l'échappée. On a bien manoeuvré ! »
Depuis le début de la saison, il avait déjà connu les joies de la victoire et le bouquet de Baudres est le second de 2012. Avec les nombreuses places qu'il a collectionnées, il a les points nécessaires pour accéder à la 1re catégorie l'an prochain.

" De la famille dans l'Indre "

Cette « gagne » lui a paru moins dure qu'il le pensait parce qu'« il n'y a pas eu de problèmes entre ceux qui jouaient l'étape seulement et ceux qui jouaient le général. On a roulé fort, sans rechigner. Moi, je visais le maillot et je me suis souvent contenté de relancer l'allure. C'était l'échappée idéale pour moi ! »
La victoire de Kevin qui a toujours porté les couleurs du VC Cournon depuis les minimes, c'est un peu une victoire pour l'Indre car une partie de sa famille réside à Saint-Sévère. Son père et son oncle ont porté les couleurs de Châteaumeillant et de l'ACBB Issoudun. Guy, son oncle, est un responsable de l'IVP Châteauroux et ses trois cousines courent sous le maillot de ce club castelroussin.

Correspondant NR : Christian Adam

La Nouvelle République

 

Dimanche 17 juin 2012 - La Nouvelle République

Alexandre Jamet, patient et opportuniste
La première étape autour de Levroux a été longue à se dessiner. Le peloton a longtemps résisté avant de céder puis d'abdiquer. Il a fallu attendre le 65e kilomètre pour que le peloton rende les armes face aux attaquants.

Jamet

Alexandre Jamet est passé à l'initiative à 5 km de l'arrivée. (Photo correspondant NR, Serge Vialle)

Jusque-là, il n'a délivré aucun bon de sortie et filtré les attaques, n'accordant qu'une poignée de secondes d'avance à ceux qui avaient des fourmis dans les jambes. Les plus fringants ? Lesèche (ACBB) qui déclarait avoir fait le départ « pour chauffer la machine » et Amartin (VC Cournon). Mais leurs tentatives, comme celles des autres, ont toutes été vouées à l'échec.
Laffaire (VC Cournon) en explique les raisons : « Il y avait beaucoup de vent et de petites routes. Les bordures ont eu du mal à sortir. » C'est lui qui a fait sauter le verrou. « J'ai fait le rush à Villegongis et j'ai accéléré derrière. On s'est retrouvé à douze. Il y avait des gens d'expérience comme Samuel Bonnet de Mehun pour s'organiser et on a creusé l'écart. »
Les douze s'entendent bien et roulent fort. Une contre-attaque à treize sort du peloton mais elle concède du terrain en permanence. Les plus forts sont devant ; la victoire leur tend les bras…
Schwitzgabel (CC Mainsat) est le premier à mettre le feu aux poudres dans le dernier tour de circuit. Il attaque aux 10 km et seul Amartin peut le suivre. Les deux hommes ne s'entendent pas et le groupe se reforme. A 5 km de la ligne, Jamet (US Saint-Pierre-des- Corps) passe à l'initiative suivi d'Ecomard (Guidon du Crochu Veigné) puis de Laffaire. Ecomard cède et c'est un duo qui se présente au bout de la ligne d'arrivée. L'Auvergnat lance le sprint mais le Tourangeau le déborde et s'offre sa 2e victoire.
« Je me suis bien protégé au début. La seule fois que j'ai mis le nez à la fenêtre, c'est sorti. J'ai attendu le dernier tour pour attaquer. Je suis content… J'espère monter en 1re catégorie à la pédale », raconte le vainqueur du jour.
« J'ai fait beaucoup d'efforts en début de course pour aider les coéquipiers. Les jambes étaient lourdes à la fin. Jamet a terminé plus frais et il a été plus malin que moi », commentait Laffaire en donnant rendez-vous à ce matin dans le contre-la-montre.

classements

1. Jamet (US Saint-Pierre-dès-Corps), les 119,7 km en 2 h 50 min 6 s (moyenne : 42,222 km/h) ; 2. Laffaire (VC Cournon) à 1 s ; 3. Thirouard (ES Auneau) à 7 s ; 4. Lesèche (ACBB Issoudun) à 15 s ; 5. Maison (CC Mainsat) ; 6. Bonnet (UC Mehun - Saint-Florent) ; 7. Schwitzgabel (CC Mainsat) ; 8. Ecomard (Guidon du Crochu Veigné) ; 9. Chopier (ES Auneau) ; 10. Amartin (VC Cournon) ; 11. Poirier (UCC Vivonne) ; 12. A. Druguet (CRC Limousin) à 18 s ; 13. Cauty (VC Thouars) à 2 min 31 s ; 14. A. Bournand (Guidon du Crochu Beigné) ; 15. Deguy (ES Auneau). 1er espoir : Thirouard. 1er junior : Lesèche. 1er départemental : Quellet (UCC). Meilleur grimpeur : Jehany (VC Thouars). Rushs : Cauty.

programme

Ce matin, contre-la-montre par équipe entre Obterre et Châtillon-sur-Indre (15 km). Premier départ à 9 h. Le VC Cournon a de bons rouleurs et paraît mieux armé que l'équipe du leader. Avec le meilleur rouleur de l'Orléanais et le champion de contre-la-montre du Limousin, le CC Mainsat fait figure de favori.
Cet après-midi, la 3e étape entre Valençay et Baudres comporte suffisamment de difficultés pour bouleverser le classement établi le matin. Du 60e au 75e kilomètre, le parcours sera très accidenté et le circuit final à parcourir trois fois fait toujours mal.

Correspondant NR : Christian Adam

La Nouvelle République

 

Samedi 16 juin 2012 - La Nouvelle République

A QUI LE 13 e TOUR BCB ?

Jean-Pierre Gontier a réuni un beau plateau pour la 13 e édition du Tour BCB. Et les candidats ne manquent pas pour succéder à Nicolas Chadefaux.

Peloton

Un peloton de 95 coureurs s'élancera cet après-midi. Pour une arrivée au sprint à Levroux ?

C'est encore un imposant peloton qui s'élancera pour la première étape, autour de Levroux. Dix-neuf équipes y aligneront leurs meilleurs fleurons. Ils seront donc quatre-vingt-quinze sur la ligne de départ. « Ces deux dernières années, des équipes se dégageaient, comme le Pôle espoirs de Saint-Amand, le CSM Puteaux ou le Cercle Laïc de Barlin. Cette année, on ne peut pas dire qu'il y a une équipe plus forte que les autres. Toutes ont leurs chances. Il y a pas mal de jeunes aux dents longues, mais il y a aussi de vieux briscards de qualité qui peuvent faire parler l'expérience », analysait Michel Malassenet, speaker de l'épreuve, lors de la présentation de l'épreuve.

Les Indriens ont la cote

Si l'on juge sur l'expérience, la sélection de l'Indre a fière allure. Elle compte trois anciens vainqueurs : Lacord (2005), Pinault (2007) et Boisfard (2008). Seront-ils en mesure de réaliser un doublé que personne n'a encore fait ?
De l'édition 2011, on retiendra la performance de Wastiaux (Saint-Denis-de-l'Hôtel), troisième des grimpeurs, deuxième des rushs et plus combatif de la course. S'il est dans les mêmes dispositions, le junior aura des ambitions de victoire. Partropfort (AC Bas-Berry) a terminé 7e l'an passé sous les couleurs du CSM Puteaux, et il revient sous le maillot de l'ACBB avec sans doute une idée derrière la tête. Des hommes en forme, il y en a en pagaille. Laffaire (VC Cournon) a déjà trois victoires à son actif cette saison, tout comme Buret (UC Mehun - Saint-Florent). Loiseau (UCC Vivonne) et Lemoine (Montmarault-Montluçon) viennent de bien figurer à Aigurande, dimanche dernier. Sans oublier les nouveaux venus sur le BCB qui apportent du piment au jeu des pronostics. On ne sait pas grand-chose des coureurs de l'ES Alneloise, du VC Thouars et du Team 94, qui compte quatre juniors dans ses rangs.
La surprise pourrait toutefois venir de la formation du CC Mainsat. Lejeune, champion du Limousin 3e catégorie, a de bons résultats depuis mars ; Surville a terminé 2e d'une belle course en Gironde, le 4 juin. Et que fera Schwitzgabel, au parcours atypique ? Il a commencé le sport par le duathlon, où il a brillé comme le prouvent ses participations aux championnats d'Europe et du monde, puis il s'est mis au cyclisme sur route cette saison, à 21 ans, et a déjà connu les joies de la victoire à Joué-lès-Tours, la semaine dernière. La liste des vainqueurs potentiels est loin d'être exhaustive tant il y a d'inconnues dans ce 13e Tour BCB. Les coureurs que nous avons dégagés devraient se trouver aux avantpostes. A moins que la course ne soit bloquée et que ce soit le contre-la-montre par équipe qui soit le juge de paix.

road book

BCB : les trois étapes à la loupe

Le 13e Tour Boischaut- Champagne-Brenne va attirer une centaine de coureurs. Voyons quel sera le menu de ces deux jours.
1re étape. Les habitués connaissent les pièges du tracé autour de Levroux, qui ne varie pas d'année en année. Ils savent que le vent de Champagne berrichonne est un paramètre à ne pas négliger. Si la météo que nous connaissons depuis des jours persiste, il peut être la clé de la course. Cette étape initiale a tout pour être nerveuse dès le début avec le regroupement des trois « meilleur grimpeur » entre le 6e et le 30e km. D'ailleurs, l'an passé, la bonne échappée était partie dans ce secteur.
2e étape. La seule nouveauté du BCB concernera le contre-la-montre par équipes du dimanche matin, qui reliera Obterre à Châtillon-sur-Indre. C'est le volet Brenne de l'épreuve. « Ce sera un contre-la-montre très technique. Au départ, la route s'élève pendant un kilomètre et est très sinueuse ensuite, toute en faux-plats », annonce Jean-Pierre Gontier.
3e étape. Cap sur le Boischaut Nord le dimanche après-midi. Après un circuit entre Valençay et Villentrois, à couvrir deux fois, la course mettra le cap sur Baudres. Là encore, les principales difficultés sont proches les unes des autres, de Mizeray (km 60) au sommet du « Tertre aux boeufs » de Gehée (km 74), en passant par Frédille (km 71). Vient ensuite un circuit final, souvent balayé par le vent, qui fait très mal avec ses faux-plats. C'est toujours un costaud qui inscrit son nom au palmarès. Il ne devrait pas en être autrement dimanche. En tout cas, les hommes forts ont à leur disposition un magnifique terrain pour en découdre. A eux d'en profiter.

Correspondant NR : Christian Adam

La Nouvelle République

Les engagés et leurs dossards

VC Cournon d'Auvergne : 1. Laffaire ; 2. Chabert ; 3. Amartin ; 4. Khalil ; 5. Delaire. Guidon du Crochu Veigné : 6. Ecomard ; 7. A. Bournand ; 8. D. Bournand ; 9. R. Bournand ; 10. Pelluard. ES Alneloise : 11. Deguy ; 12. Thirouard ; 13. D. Chopier ; 14. L. Chopier ; 15. Lemoine. US Saint-Pierre-des-Corps : 16. Jamety ; 17. Brière ; 18. Delaire ; 19. Coste ; 20. Fleuriau. VC Thouars : 21. Cauty ; 22. Huguet ; 23. Despeignes ; 24. Dechereux ; 25. Jaheny. UC Châteauroux : 26. Gaultier ; 27. Soulet ; 28. Soulet ; 29. Quellet ; 30. Léger. UCC Vivonne : 31. Poirier ; 32. Loiseau ; 33. Cormier ; 34. Bourreau ; 35. Bonnin. CC Mainsat : 36. Blain ; 37. Lejeune ; 38. Lureau ; 39. Surville ; 40. Schwitzgabel. Saint-Denis-de-l'Hôtel : 41. Benoist ; 42. Brasseur ; 43. Cotret ; 44. Favardin ; 45. Wastiaux. Sélection de l'Indre : 46. Alaurent ; 47. Boisfard ; 48. Lacord ; 49. Lunet ; 50. Pinault. UC Orléans : 51. Derland ; 52. Giachetto ; 53. Lesueur ; 54. Meder ; 55. Sarchet. Vélophile Naintré : 56. Barritault ; 57. Lefèvre ; 58. Rapiteau ; 59. Blugeon ; 60. Parisot. CC Vierzon : 61. Rotrou ; 62. Rotrou ; 63. Thuriot ; 64. Chesneau ; 65. Gauthier. UV Poitiers : 66. Foussard ; 67. Cron ; 68. Cron ; 69. Aumerle ; 70. Mercier. AC Bas-Berry : 71. Partrofort ; 72. Penin ; 73. Méry ; 74. Lesèche ; 75. Ovide. EC Montmarault-Montluçon : 76. Lemoine ; 77. Marandola ; 78. Martial ; 79. Bazoge ; 80. Duranton. UC Mehun : 81. Buret ; 82. Bonhoure ; 83. Thibault ; 84. Bonnet ; 85. Paris. Team 94 Villeneuvoise : 86. Imbourg ; 87. Gillain ; 88. Gillain ; 89. Oillic ; 90. Blandiau. CRC Limousin : 91. Druguet ; 92. Baynaud ; 93. Rousseau ; 94. Hoin ; 95. Druguet.

La Nouvelle République

 

Jeudi 14 juin 2012 - La Nouvelle République

PETITS SECRETS, GRANDE COURSE
Le 13 e Tour Boischaut-Champagne-Brenne a été dévoilé vendredi soir dans le cadre somptueux du petit théâtre du château de Valençay.

Les maillots

Neuf maillots seront en jeu à chacune des trois étapes.

Gontier

Jean-Pierre Gontier la passion du cyclisme.

PETITS SECRETS, GRANDE COURSE

Personne ne peut mieux parler de cette épreuve que Jean-Pierre Gontier, le président du club organisateur, le VC Châtillon.

Jean-Pierre, comment se présente cette 13e édition ?
« Elle se présente très bien. Il y a toujours des aléas mais on les règle au fur et à mesure. On présentera un plateau de qualité même s'il n'y a pas d'équipes qui viennent de loin comme cela a été le cas ces dernières années. »

Avez-vous eu des difficultés pour monter ce plateau ?
« Moins que d'habitude. On commence à être reconnu. Il y a les fidèles comme Cournon-d'Auvergne, Saint-Pierre-des-Corps, Mainsat Expert, Naintrée et quelques autres. Ce week-end, il y aura quatre équipes qui viennent pour la première fois : Auneau, Vivonne, Thouars et une entente Montmarault-Montluçon. »

Vous êtes donc satisfait ?
« Oui, sans aucun doute. D'autant qu'on s'est plus bousculé au portillon que d'habitude. C'est le signe de la reconnaissance de notre course. Cela fait du bien de savoir qu'on s'intéresse à nous. Une autre grosse satisfaction, c'est de ne pas avoir de soucis pour trouver des partenaires. Ils apprécient l'organisation. Sur les treize éditions, on n'en a perdu seulement trois. Bernard Thévenet me disait, l'an dernier, avoir été impressionné par le nombre de nos partenaires. »

Un sacré compliment !
« Oui. Ce qui m'a fait chaud au coeur, c'est qu'il m'a aussi dit qu'on voyait que notre épreuve était organisée par des passionnés de cyclisme. »

Qu'est-ce qui explique cet engouement des coureurs vers le BCB ?
« D'abord, la crédibilité de l'épreuve. La sécurité qui est un gros facteur. Et puis l'aspect de grande course, comme le Tour de France à échelle réduite, avec une caravane publicitaire importante d'environ quinze véhicules et un parc voitures. Tous les véhicules sont équipés de radio en liaison permanente avec l'arrivée. On est ainsi informé de tout mouvement de course. »

La sécurité justement, parlons-en.
« On ne mégote pas de ce côté-là ! Pas moins de quatre-vingt-dix signaleurs sont mobilisés pour les deux jours. Sans eux, il n'y aurait pas de course. Trois motards de la gendarmerie sont présents sur chaque étape sous le commandement du capitaine Jeanjean. Et des motards civils complètent l'arsenal pour assurer la plus grande sécurité possible aux coureurs. »

Ce 13e BCB comporte-t-il des nouveautés ?
« Les deux étapes en ligne, à Levroux le premier jour, et entre Valençay et Baudres le lendemain, restent toujours les mêmes. On peut innover sur le contre-la-montre du dimanche matin dans la Brenne. Cette année, il s'agira d'un nouveau tracé entre Obterre et Châtillon. Exceptionnellement, on va sortir de la communauté de communes du Coeur de Brenne. Un terrain d'entente a été trouvé et on a pu accéder à la demande de Châtillon qui est la ville du club organisateur. »
On peut s'attendre à une course de mouvement. La région s'y prête ! S'il n'y a pas de bosses, il y a du vent ! Et le vent de Champagne berrichonne est redoutable…

repères

Les trois étapes ce week-end

1re étape, samedi : Levroux - Levroux (119,7 km).
Itinéraire : Levroux (15 h) - Moulins-sur- Céphons (km 6 ; 15 h 09) - Baudres (km 17 ; 15 h 25) - Rouvres-les-Bois (km 23 ; 15 h 34) - Bouges-le-Château (km 27 ; 15 h 41) - Bretagne (km 32 ; 15 h 48) - Brion (km 38 ; 15 h 57) - Coings (km 49 ; 16 h 14) - Villers-les-Ormes (km 56 ; 16 h 24) - Vineuil (km 60 ; 16 h 30) - Villegongis (km 64 ; 16 h 35) - Francillon (km 68 ; 16 h 42) - Saint-Pierre-de-Lamps (km 74 ; 16 h 50) - Saint-Martin-de-Lamps (km 78 ; 16 h 56) - Moulinssur- Céphons (km 81 ; 17 h 01) - Levroux (km 89 ; 17 h 14) - Francillon (km 99 ; 17 h 28) - Levroux (km 104 ; 17 h 37) - Francillon (km 114 ; 17 h 51) - Levroux (km 119,7 - 18 h).

2e étape, dimanche : Obterre - Châtillon-sur-Indre (15,1 km clm).
Premier départ à 9 h. Départs toutes les 3 minutes.

3e étape, dimanche après-midi : Valençay - Baudres (107,9 km).
Itinéraire : Valençay (15 h) - Villentrois (km 10 ; 15 h 14) - Valençay (km 19 ; 15 h 28) - Villentrois (km29 ; 15 h 43) - Valençay (km 38 ; 15 h 56) - Luçay-le-Mâle (km 49 ; 16 h 13) - Miseray (km 60 ; 16 h 30) - Selles-sur-Nahon (km 64 ; 16 h 36) - Frédille (km 67 ; 16 h 40) - Gehée (km 73 ; 16 h 49) - Entraigues (km 79 ; 16 h 58) - Baudres (km 83 ; 17 h 05). Plus trois tours de 8,1 km. Arrivée prévue vers 17 h 42.

Correspondant NR : Christian Adam

La Nouvelle République

 

Lundi 11 juin 2012 - AS36

AS36"

AS36

 

Dimanche 10 juin 2012 - La Nouvelle République

" WALKO ", CE HÉROS
Roger Walkowiak sera le parrain du 13 e Tour BCB. Retour sur le fait marquant de sa carrière : la victoire dans le Tour de France 1956.

Walko

Roger Walkowiak (à droite, avec le maillot jaune) a devancé Gilbert Bauvin, l'un des favoris du Tour 1956.

Les années 1950. « Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître… » comme le chante Aznavour. Et, dans ces années-là, dans le monde cycliste, 1956 a réservé une énorme surprise à toutes celles et tous ceux qui ont suivi le Tour de France. Un coureur pratiquement inconnu a succédé au palmarès de la plus grande course du monde au légendaire Louison Bobet, lauréat des trois dernières éditions et forfait cette année-là.

La rançon de la gloire

Son nom ? Roger Walkowiak. Il a fallu un concours de circonstances pour arriver à ce dénouement pour le moins inattendu.
Ce Tour 1956 restera atypique : pas d'arrivée en haut des cols, valse des leaders, quelques gros bras vieillissants (Coppi, Kubler, Bartali), d'autres favoris en petite forme, comme Raphaël Géminiani. Bref, ce fut une épreuve très ouverte qui a convenu à ce garçon plutôt timide, mais aux réelles qualités athlétiques, et dont le mérite aura été de s'accrocher pour ramener la toison d'or à Paris alors qu'il ne faisait en principe pas partie des prétendants.
Engagé dans l'équipe régionale Nord-Est - Centre, le Montluçonnais subtilisa le maillot jaune lors de la 7e étape qui s'achevait à Angers. Il avait su se glisser dans la bonne échappée de trente et un coureurs qui rallia l'arrivée avec plus de dix-huit minutes d'avance sur le peloton. Il conserva la précieuse tunique les deux jours suivants. Il l'abandonna, sur l'insistance de son directeur sportif, pour ne pas avoir à porter le poids de la course et être la cible des autres coureurs. Dans les Pyrénées, puis dans les Alpes, il parvint à suivre les grimpeurs et retrouva l'habit de lumière après l'étape Turin-Grenoble, remportée par Charly Gaul.
« Walko » s'est battu comme un lion pour rester en jaune aux étapes suivantes. Gilbert Bauvin, le leader de l'équipe de France, lui reprit deux minutes dans le contre-la-montre, mais Roger conservait cependant une minute et demie d'avance… et le maillot jaune qu'il portera jusqu'à Paris !
Roger Walkowiak, qui a « gagné sur le vélo », a souffert de n'être pas reconnu à sa juste valeur par ses pairs. Jalousé par le peloton, brocardé par la presse qui forgea l'expression de « Tour à la Walkowiak » pour désigner une victoire née de circonstances de course inattendues. Il en fut blessé au point de « disparaître » au terme de sa carrière professionnelle, coupant les ponts avec le cyclisme pour retourner à l'usine après avoir tenu un bar quelque temps. Il le revendit, lassé par les questions des clients sur la validité de sa victoire. Aujourd'hui, une épreuve disputée au printemps porte son nom, à Cusset, près de Vichy (Allier).
Dimanche prochain, « Walko » s'inscrira à la suite de celui de Raymond Poulidor et Bernard Thévenet, prestigieux parrains du Tour Boischaut-Champagne-Brenne. Il a répondu à l'invitation de Jean-Pierre Gontier et, aujourd'hui âgé de 85 ans, il sera présent sur la course. Vous qui vous rendrez sur le circuit de l'épreuve, réservez-lui une belle ovation. Il la mérite, quoi qu'on en dise…

Le palmarès de Roger Walkowiak

1951 : 3e du Tour de Dordogne ; 57e du Tour de France.
1952 : 2e du Tour de l'Ouest (1er de la 6e étape) ; 3e du Grand Prix de Vals-les-Bains.
1953 : 2e de Paris-Nice ; 8e de Milan-San Remo ; 47e du Tour de France.
1954 : 3e du Tour de l'Ouest.
1955 : 2e du Critérium du Dauphiné Libéré.
1956 : 1er du Tour de France ; 1er de la 13e étape du Tour d'Espagne ; 3e du Circuit du Cher.
1957 : 15e du Tour d'Espagne (1er de la 8e étape).
1958 : 2e des Boucles du Bas-Limousin ; 3e du Tour du Sud-Est ; 75e du Tour de France.
1960 : 3e du Circuit d'Auvergne ; 3e du Tour de l'Aude.

Correspondant NR : Christian Adam

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Jeudi 7 juin 2012 - La Nouvelle République

Tour Boischaut Champagne Brenne

La 13e édition du tour BCB sera présentée vendredi 8 juin, à 18 h, au château de Valençay. On sait déjà que le parrain de l'épreuve sera Roger Walkowiak et que 14 équipes de 5 coureurs sont engagées pour la course qui se déroulera les 16 et 17 juin. Parmi les formations locales, on note la présence de l'UC Châteauroux (Gaultier, Alain et Aurélien Soulet, Quellet, Léger) et d'une sélection de l'Indre (Alaurent, Boisfard, Lacord, Lunet, Pinault).

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Vendredi 27 avril 2012 - La Nouvelle République

Nouveau parrain de luxe pour le BCB
Parrain
Roger Walkowiak
Le prochain Tour Boischaut-Champagne-Brenne, cher à Jean-Pierre Gontier et son équipe du VC Châtillonais, aura lieu les 16 et 17 juin. Pour l'occasion, la course bénéficiera de la présence d'un parrain de luxe, en la personne de Roger Walkowiak. Le Français, âgé aujourd'hui de 85 ans, a notamment remporté le Tour de France en 1956, à la surprise de tous les observateurs de l'époque. Il s'est également imposé lors de deux étapes du Tour d'Espagne, en 1956 et 1957, et compte deux deuxièmes places au Paris-Nice 1953 et au critérium du Dauphiné-Libéré en 1955.

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